Le coupé était fascinant avec ses
portes-papillon. La disparition de celles-ci aurait pu faire craindre la
perte du pouvoir de séduction de la version roadster. Heureusement, il
n’en est rien. Bien au contraire puisqu’elle en devient encore plus
ensorcelante.
Sommaire de l'essai
Taux d'émission de CO2 et bonus/malus
de la version la plus écologique de : Mercedes Sls
de la version la plus écologique de : Mercedes Sls
308 g/km
Malus : 8 000 €
Début de commercialisation du modèle :
Mercedes Sls
Mercedes Sls
Juin 2011
Apparue en 2009, la SLS représente la dernière supercar en date de chez Mercedes, après notamment la SLR.
Avec ses deux portes papillon et son capot interminable, il était
difficile de ne pas faire le parallèle avec la mythique 300 SL Gullwing.
Comme sa glorieuse ancêtre, la SLS est déclinée en version cabriolet.
La SLS est sans aucun doute la plus belle Mercedes actuelle
Impossible
bien évidemment dans ce contexte de conserver les portes-papillon.
C’est bien dommage d’ailleurs car c’est ce qui faisait le charme du
coupé. Mais rassurez-vous, la ligne demeure toujours aussi sublime avec
notamment une face avant que l’on retrouve aujourd’hui sur les SL et SLK.
L’immense capot est agrémenté par des aérations se trouvant près du
pare-brise tandis que d’autres trônent sur les ailes comme sur la 300 SL
Gullwing. Le toit est pour sa part remplacé par une capote en toile
triple épaisseur entièrement automatique qui peut s’actionner en roulant
jusqu’à 50 km/h. Pas de changement au niveau des dimensions qui restent
toujours impressionnantes avec une longueur de 4,64 m, une largeur de
1,93 m et une hauteur de seulement 1,26 m. Vous l’aurez compris la SLS
est impressionnante à regarder mais aussi à conduire en raison de la
longueur considérable de son capot mais surtout vu sa largeur car elle
nécessite une attention de tous les moments notamment pour les manœuvres
mais également pour la circulation dans les agglomérations.
L’intérieur
de cette SLS fait immédiatement penser à l’univers aéronautique avec
des aérateurs en forme de tuyères mais surtout un levier de commandes au
dessin très particulier puisque celui-ci est très court et ajouré. Une
vraie pièce d’orfèvrerie ! Rien à redire concernant la qualité de
fabrication avec un mélange de cuir, de carbone et d’aluminium.
Difficile de trouver des défauts même si les plus exigeants regretteront
que certains commodos ou boutons soient partagés avec d’autres modèles
de la marque. Stricte deux places, la SLS Roadster n’est pas très
généreuse en termes de rangement ou même de volume de coffre avec
seulement 173 litres soit seulement 3 litres de moins que le coupé, ce
qui est suffisant tout de même pour car un sac de clubs de golf- unité
de mesure préférée des propriétaires de ce genre de voiture.
Petite
particularité, certaines options du coupé sont indisponibles sur ce
roadster à l’image des trains roulant sport et des sièges baquets.
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