dimanche 2 juin 2019

Apprendre le day trading de crypto-monnaies


Apprendre le day trading de crypto-monnaies


De plus en plus de personnes souhaitent apprendre à trader les monnaies virtuelles, c’est pourquoi nous mettons en place ce guide pour découvrir les bases du day trading de crypto-monnaies


Aujourd’hui, le Bitcoin a été rejoint par différentes nouvelles monnaies comme L’Ethereum, le Litecoin mais aussi par des milliers d’autres plus ou moins populaires.
Il faut faire la différence entre :
  • L’investissement qui permet d’effectuer des gains sur plusieurs mois voire années en procédant à quelques opérations par semaine.
  • Le trading pur qui permet de faire des bénéfices grâce à l’achat et la revente de crypto-monnaie dans un court laps de temps (quelques minutes à plusieurs heures).
Si la première option vous intéresse, nous vous référons à notre guide pour investir sur les crypto-monnaie, sinon continuez la lecture de cet article.

Si vous ne possédez pas de Bitcoin, reportez vous d’abord à notre guide pour acheter du Bitcoin.


Rentrons maintenant dans le vif du sujet, il s’agit ici de comprendre et réussir des opérations de day training, comprenez de l’échange de crypto-monnaies quotidien (vente et achat au bon moment pour réaliser une plus-value)
Pour cela, vous allez devoir utiliser la méthode utilisée dans le trading d’autres actifs boursiers plus traditionnels à savoir :

L’analyse technique

L’analyse technique (AT) vous permet d’anticiper les hausses et les baisses des cryptos grâce à des indicateurs pour y percevoir une tendance et ainsi miser au bon moment.
Toutefois, ce n’est pas une science exacte. Il faut impérativement utiliser plusieurs indicateurs différents et les informations récoltées à côté pour faire le bon choix.
L’analyse technique est considérée comme particulièrement adaptée aux crypto-monnaies. En effet, le marché est nouveau et détenu par énormément d’acteurs différents (des particuliers comme vous). Les ventes sont donc quotidiennes et les cours bougent beaucoup contrairement aux secteurs plus classiques.
Avec l’analyse technique, on parle aussi de prophétie autoréalisatrice. Cas plus parlant, l’AT dévoile que le cours de Bitcoin va chuter. Les traders qui la prennent en compte vont donc vendre leurs BTC, ce qui va effectivement provoquer une première chute qui entrainera celle prévue par l’analyse.
A voir aussi : 3 livres en français pour maitriser l’analyse technique

Il est très important de se fixer des objectifs et des limites :
La target, c’est l’objectif que vous visez avec une crypto, comprenez le moment où vous allez décider de la vendre pour faire un bénéfice.
Le stop loss, c’est une limite, si le prix d’une crypto est descendue trop bas, on vend. Tant pis, il vaut mieux limiter la casse.
Exemple :
Pierre décide d’acheter 10 litecoins pour 2000$ avec un cours à 200$, il a placé son objectif (250$) et sa limite (180$) selon les indices fournis par son analyse technique :
Si le cours du Litecoin monte, il vendra au prix de 250$ et empochera un bénéfice de 500$, soit 50$ par Litecoin achetés
Si le cours baisse, il vendra alors au prix de 180$ et essuiera une perte de 200$, soit 20$ par Litecoin achetés
Ces 2 notions sont extrêmement importantes à prendre en compte et à respecter. Sans ça, vous pouvez être emporté par vos émotions et perdre beaucoup plus.
Pour en apprendre davantage, vous pouvez vous reporter à ce guide très completconsacré à l’analyse technique.

Quels sont les 9 points à respecter avant de se lancer :


1) Connaitre et comprendre le marché
Vous ne pouvez pas vous lancer dans le trading si vous avez découvert Bitcoin hier, prenez le temps de comprendre comment fonctionne le marché et l’écosystème des crypto-monnaies.

2) Ne jamais investir plus que ce que l’on peut se permettre de perdre
On ne le répète jamais assez, c’est un marché spéculatif qui bouge beaucoup, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier et ne jamais investir une somme que l’on ne peut se permettre de perdre.

3) Suivre l’actualité
Tenez-vous au courant de ce qui se passe, le marché des monnaies virtuelles est encore jeune et volatile. La moindre news peut beaucoup faire varier les cours. Nous en relayons au quotidien sur Cryptonaute, mais vous devez également suivre d’autres sources afin de compléter nos informations.

4) Choisir sa plateforme de trading
Il existe de nombreux sites et applications qui proposent de trader des crypto-monnaies. Si vous n’avez jamais acheté du Bitcoin, nous conseillons la populaire plateforme eToronotamment pour les débutants car elle est facile d’utilisation et vous pouvez aussi vous inspirer facilement des autres traders pour vous former.
Si vous possédez déjà des bitcoins et souhaitez les échanger contre d’autres crypto-monnaies, vous pouvez vous tourner vers notre tuto pour utiliser la plateforme Binance.

5) Maitriser l’analyse technique
On en a parlé plus tôt. Peut-être ce qui demande le plus de temps au début mais il est important de connaitre les fondamentaux de cette méthode et savoir l’utiliser.

6) Utiliser des sites de trading social
Utile pour débuter et s’inspirer d’autres traders, notre favori est TradingView, il est en français et est vraiment très actif.

7) Mettre en sécurité ses crypto
Lorsqu’on pratique cette activité, on possède souvent un petit pécule qu’il faut impérativement mettre à l’abri grâce à un wallet hardware, consultez notre guide dédié si vous n’en possédez pas encore un.

8) Parler anglais
Beaucoup de services et sites sont en anglais. Il est donc important de comprendre l’anglais pour avoir accès à un maximum d’informations et plateformes. Sinon Google Translate fait un excellent travail de nos jours et pourra dépanner.

9) Fiscalité
Se renseigner sur l’imposition selon son lieu de vie. Par exemple, en France les gains issus de l’échange de crypto-monnaie sont imposables.

lundi 1 avril 2019

Abnégation

Pour les étudiants de 3AII

Définition simple:renonciation à ses propres intérêts au profit de ceux des autres.
Étymologie :
abnégation
L'abnégation est un concept de tradition chrétienne. Il s'agit du renoncement à soi-même, à l'ego, aux intérêts personnels. Ce qui est en jeu, c'est le rapport à Dieu. Il faudrait renoncer à soi pour approcher Dieu et avancer vers lui: tout ce qu'il y a d'égoïste et même d'individuel dans nos désirs doit être renié, combattu, oublié.
Le christianisme a jugé l'homme et l'a condamné dès son origine biblique: le péché originel, la chute, en font un être mauvais, auquel il faut renoncer à tout prix. Et Il faut en effet que les passions humaines soient bien fortes pour que l'abnégation exige un tel sacrifice de soi... Ici, le christianisme a vu juste et a montré la source du mal dans l'âme...
"L'abnégation de soi-même n'est autre chose qu'un oubli général de tout ce qu'on a aimé dans la vie passée,..., parce que notre avancement en Dieu n'arrive à sa perfection que par la ruine de notre vieil homme.
"La véritable théologie et religion doit être dans notre coeur par une pure abnégation de nous-mêmes, en nous abandonnant à la miséricorde divine.
"La négation de soi-même est la haine du non-être même, en nous, et l'amour de la source de notre être personnel, c'est à dire de Dieu.
La formule de Pascal, reprise par Blondel, invite l'homme à combattre son amour propre, à haïr tout ce qui relève du paraître, à fuir les honneurs, et à reconnaître la vanité des désirs et des passions terrestres. Le sacrifice du moi "haïssable" est donc le sacrifice de soi sur terre: ne doit subsister que l'homme-esprit, la spiritualité qui mène à Dieu... L'abnégation vise à transformer l'homme en un serviteur de Dieu.
Ainsi fait l'homme vraiment spirituel quand il immole ses passions et qu'il fait abnégation, le sacrifice de tout ce qu'il y a de sensible et de mortel en lui. L'homme moral qui exerce sa liberté et se commande à lui-même, sent bien qu'il est en même temps le prêtre et l'hostie: car c'est bien lui qui sacrifie et immole, et ce qui est immolé et sacrifié, c'est encore lui." (Journal,1822)
On voit comment le christianisme n'a jamais jugé compatibles l'existence terrestre et le chemin vers Dieu. Notre passage sur terre est d'emblée un purgatoire, une ascèse, une soumission à Dieu. L'alternative est : obéir à Dieu ou être esclave de nos désirs et de nos passions terrestres. Le christianisme n'a pas su concevoir un milieu juste qui aurait été un juste milieu pour l'existence terrestre déjà si difficile. Les trois religions monothéistes nées dans le berceau méditerranéen n'ont pas su se contenter de guider et d'accompagner l'homme: il leur fallait l'emprise sur les hommes et sur les âmes.
Cependant, comme l'a démontré magistralement Hegel, les excès de la pensée humaine et la puissance de sa dialectique sont précisément ce qui transforme l'homme et l'histoire...
Oui, sans doute que pour changer l'homme, il fallait aussi voir la trace de Dieu en l'homme. Pour le rendre meilleur, il fallait que la mort soit juge de ses fautes. Pour voir l'autre comme un autre moi-même, il fallait pouvoir se sacrifier pour lui et non sacrifier l'autre pour moi. Pour accéder à l'universel, il fallait renoncer à l'individuel, puis au particulier...
( Nous savons aujourd'hui que la pensée de l'universel et la soi-disant "nécessité" de la dialectique ne conduiront l'humanité européenne qu'à une "demi-émancipation", c'est à dire à des guerres, et à d'autres formes de totalitarismes...)
Avantages :
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Il existe une nature humaine, un cœur de compassion, qui va à contre-courant du processus normal d’évolution. Quand bien même quelque chose serait pour notre propre bénéfice et bon pour notre survie, bizarrement, nous ne le recherchons pas. Nous pouvons même désirer le contraire.
Nous pouvons, au détriment de notre propre sécurité, sortir une victime d’un accident de la route hors de sa voiture en flammes. Nous pouvons aller dans un autre pays pour sauver des filles de l’esclavage sexuel.
Inconvénients :
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Abnégation du couvent pour avancer en Dieu, Anéantissement de soi en la personne aimée... 
Que d'excès inutiles pour une âme humaine déjà fragile et soumise à toutes les vicissitudes de l'existence!
Dieu nous a voulu libre, l'Amour nous veut libre. La foi comme l'amour appellent notre personnalité pleine et entière. Le moi n'est haïssable que par défaut de plénitude et de sérénité. Dire je t'aime est sans doute un don de soi, un partage de ce que l'on est, mais certainement pas un sacrifice. Pourquoi condamner l'homme à l'échec et à des souffrances sans nom?
Ce n'est pas la souffrance, mais la joie qui doit apporter des preuves d'amour et conduire à la foi.           

mercredi 25 octobre 2017

Maroc: Mohamed VI limoge trois ministres pour dysfonctionnements et retards dans l’exécution de projets




Maroc: Mohamed VI limoge trois ministres pour dysfonctionnements et retards dans l’exécution de projets




Trois ministres marocains ont fait les frais des conclusions d’un rapport relatif à la mise en oeuvre de projets de développement dans la région d’Al-Hoceima dans le Rif marocain en proie à des troubles de protestations contre les conditions de vie de ses habitants.
Le rapport d’audit commandité par le roi pour déterminer les raisons de la mise en oeuvre d’un ambitieux programme dans la région doté de 600 millions d’euros, pointe des “dysfonctionnements” et des retards injustifiés mais pas de malversations ni détournements.
Ainsi les ministres de l’Education, Mohamed Hassad, qui était à l’époque de la signature de la convention de ce programme en octobre 2015, ministre de l’Intérieur, de la Santé Houcine El Ouardi et de l’Habitat Nabil Benabdellah, ont été limogés.
Larbi Bencheikh, secrétaire d’État chargé de la formation professionnelle, à l’époque directeur de l’OFPPT, un organisme public, et Ali Fassi Fihri, patron de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), ont également été relevés de leurs fonctions.

Vacances ou soins de santé, les séjours à l’étranger de Mohamed VI sont de plus en plus fréquents et longs. Si l’absentéisme du roi est régulièrement critiqué sur les réseaux sociaux, son entourage et les cercles diplomatiques s’en inquiètent... en sourdine.

Vacances ou soins de santé, les séjours à l’étranger de Mohamed VI sont de plus en plus fréquents et longs. Si l’absentéisme du roi est régulièrement critiqué sur les réseaux sociaux, son entourage et les cercles diplomatiques s’en inquiètent... en sourdine.
Quand le communiqué de la maison royale est tombé, dans la soirée du jeudi 12 octobre, une bonne partie de la classe politique marocaine a poussé un « ouf ! » de soulagement : le roi Mohamed VI allait donc être présent le lendemain à Rabat pour présider, comme à l’accoutumée, la séance qui ouvre l’année parlementaire. La rumeur avait couru que le monarque pouvait prolonger son séjour en France et charger le prince Moulay Hassan, son fils de 14 ans, de prononcer à sa place le discours inaugural, retransmis en direct à la télévision.
Depuis le début de son règne, Mohamed VI s’est souvent absenté de son royaume. Ses séjours à l’étranger sont cependant devenus de plus en plus fréquents et cette année, il a probablement battu un record. Pendant les six mois du milieu de l’année, entre le 1er avril et le 30 septembre, il est resté 81 jours en dehors du Maroc, c’est-à-dire 45 % de son temps.

De Cuba à la Floride

Selon les informations rapportées par la presse marocaine, le souverain a été, du 7 avril au 14 mai, successivement en vacances en famille à Cuba et en Floride, puis seul à Paris et à Betz, un village de l’Oise où la famille royale possède un château au milieu d’un parc de 70 hectares ; du 6 au 14 juillet et du 21 au 31 août, il est encore retourné en France. Enfin, il est revenu à Paris le 4 septembre, pour se faire opérer 48 heures après d’un ptérygion à l’œil gauche qui s’étendait sur la cornée.
L’opération, pratiquée à l’hôpital des Quinze-Vingts, aurait pu être faite au Maroc. « Il s’agit d’une intervention ophtalmologique banale, largement maîtrisée par nos compétences locales », signalait le docteur Othmane Boumaalif dans le journal numérique marocain Le Desk. Le professeur Jean-Philippe Nordmann, chef de service, et Abdelaziz Maaouni, médecin personnel du roi, ont prescrit à Mohamed VI « un repos de 15 jours », selon le communiqué signé conjointement le 6 septembre. Son séjour à Paris durera cependant 23 jours.
Mohamed VI est finalement revenu au Maroc le 30 septembre et, comme c’est souvent le cas lors de son retour, il a eu pendant 48 heures une intense activité. Il a notamment présidé le 2 octobre un conseil des ministres consacré, entre autres, au programme de développement d’Al Hoceima, la capitale culturelle de la région frondeuse du Rif qui lui a donné tant de fil à retordre depuis fin octobre 2016. Souvent, ce sont les inaugurations qui se succèdent, à peine le roi rentré au pays. Nombre d’entre elles ne sont pas vraiment du niveau d’un chef d’État. Le roi a inauguré, par exemple, une piscine municipale à Oujda en juillet 2008, une tâche qui en Europe reviendrait à un conseiller municipal ou, tout au plus, à un maire.
Puis, le lendemain, le 3 octobre, il est à nouveau reparti sur Paris pour subir un contrôle postopératoire, selon Le 360, le journal en ligne le plus proche du Palais. La Société française d’ophtalmologie explique, sur son site, qu’après cette opération « les soins sont limités à l’instillation de gouttes et l’application d’une pommade », ainsi qu’à une protection oculaire pendant deux ou trois jours. Pour se soumettre à cette révision, Mohamed VI est pourtant resté en France dix jours, jusqu’à la veille de la réouverture des deux chambres du Parlement, le 13 octobre.

Un « lapin » pour le premier ministre russe

Juste avant, du 10 au 12 octobre, le premier ministre russe Dimitri Medvedev avait effectué sa première visite officielleà Rabat, mais il n’a pas été reçu par le souverain qui se trouvait encore entre Betz et Paris. Saad-Eddine Al-Othmani, le chef du gouvernement, a transmis à son hôte russe « les excuses [du roi] qui, pour des raisons de santé, ne peut se réunir avec vous (…) », selon l’agence de presse moscovite Itar-Tass. La presse marocaine n’a quant à elle donné aucune explication sur cette audience royale à Medvedev, annoncée par certains journaux comme L’Économiste, mais qui finalement n’a pas eu lieu. Elle a rapporté, en revanche, que le souverain avait offert un déjeuner à Medvedev, oubliant parfois de préciser qu’il n’y était pas présent.
Le « lapin » posé à Medvedev n’est pas vraiment une surprise. La liste des rendez-vous manqués par le monarque est longue. L’un des plus frappants fut son absence — il était encore en France — lors de la visite à Rabat de Tayyip Recep Erdogan, alors premier ministre de Turquie, en juin 2013. Celui-ci écourta son séjour et renonça à recevoir le titre de docteur honoris causa de l’université Mohamed V, laissant ainsi entrevoir son mécontentement. Al-Othmani, à l’époque ministre des affaires étrangères, avait pourtant annoncé à l’agence de presse turque Anadolu que le roi serait bien à Rabat pour recevoir l’hôte turc.
De nombreux courtisans, serviteurs et gardes du corps accompagnent le souverain lors de ses déplacements. Ils logent pour la plupart dans les hôtels de l’Oise proches du château, fréquentent les restaurants et font tourner l’économie locale. L’épicière de la supérette de Betz confiait récemment à la chaîne de télévision France 3 qu’elle aurait dû fermer si le château ne lui passait pas de grosses commandes. Combien sont-ils dans l’entourage itinérant du roi ? Leur nombre n’a été dévoilé qu’une fois, en décembre 2004, lors de ses vacances à Punta Cana (République dominicaine). Ils étaient alors 300, selon le secrétariat d’État au tourisme de Saint-Domingue.

Des selfies sur Facebook

Pendant ses congés le roi donne régulièrement de ses nouvelles aux Marocains d’une façon un peu particulière : des photos postées sur la page Facebook d’un certain Soufiane El-Bahri. Ce jeune homme mystérieux, qui dit avoir 26 ans, a pratiquement le monopole des photos de Mohamed VI, souvent des selfies avec des immigrés marocains pris lors de ses voyages. À Paris ils sont nombreux, mais à Miami ou à Prague il faut que les consulats du Maroc remuent ciel et terre pour les rassembler à l’hôtel où loge le souverain. À Hong Kong, en décembre 2015, le consul a été incapable de trouver un seul Marocain susceptible de se faire photographier.
Trois jours après son opération, le roi est apparu sur une photo avec un t-shirt noir et un bandeau blanc lui couvrant l’œil gauche dans une librairie parisienne. Parfois, la photo — que des journaux marocains s’empressent de reproduire — est accompagnée d’une légende disant que l’immigré (ou quelquefois aussi le passant français féru du Maroc) exprime sa joie d’avoir pu rencontrer le souverain, qui s’est montré attentionné à son égard.
Soufiane El-Bahri assure, dans les rares déclarations qu’il a faites à la presse, que les photos (parfois aussi des vidéos) lui sont spontanément envoyées par ceux qui ont eu la chance de se faire photographier avec Mohamed VI à travers le monde. Il est plus vraisemblable que c’est l’entourage royal qui les lui fait parvenir pour montrer, sans passer par une filière officielle de distribution, sa popularité au-delà des frontières du Maroc. Le monarque apparaît ainsi bien plus en photo avec des Marocains résidant à l’étranger que dans son propre pays.

Betz, capitale du Maroc

Aux séjours en dehors du Maroc s’ajoutent les vacances de Mohamed VI dans son royaume, dont il est plus difficile d’évaluer la durée car la presse n’en précise pas les dates. Elles se sont déroulées cet été, comme d’habitude, à M’diq, sur la côte méditerranéenne entre Tétouan et Ceuta. Elles incluent, en général, une virée à Al-Hoceima qui cette année n’a pas eu lieu à cause, sans doute, de la tension qui prévaut dans le Rif. Plusieurs ministres marocains-> http://telquel.ma/2017/06/27/voici-liste-responsables-prives-vacances-instructions-royales_1551926] n’ont en revanche pas eu droit à des congés cette année. Le roi les en avait privés le 25 juin, pour qu’ils se consacrent à fond à faire avancer le dossier embourbé du développement du Rif.
Les fréquentes escapades royales à l’étranger suscitent bien des plaisanteries sur les réseaux sociaux. « Quels sont les deux pays africains qui ont déménagé leurs capitales ? », se demandait, par exemple, un usager de Twitter, avant de répondre lui-même : « Le Nigeria, de Lagos à Abuja, et le Maroc, de Rabat à Betz ». Mais au-delà des quolibets presque personne, ni au Maroc ni à l’étranger, ne se penche ouvertement sur les conséquences des absences prolongées d’un chef d’État dont les pouvoirs, contrairement aux monarques européens, n’ont rien de protocolaire. La nouvelle Constitution de 2011 place encore entre ses mains l’essentiel du pouvoir exécutif. Son absentéisme est un cas unique dans le monde contemporain ; les diplomates et les think tanks de l’Europe du Sud en parlent souvent en catimini, mais personne n’ose s’exprimer en public.

« Un problème constitutionnel, politique et moral »

Dans ces conversations en sourdine pointe parfois une légère inquiétude à propos de la stabilité du Maroc, à cause de ces absences réitérées qu’aucun officiel marocain n’explique vraiment à ses interlocuteurs européens. L’exercice quotidien du pouvoir pèse-t-il trop à Mohamed VI ? A-t-il régulièrement besoin de se sentir plus libre sous d’autres cieux ? Il n’y a en tout cas apparemment pas de vacance du pouvoir. Quand le roi n’est pas là, le royaume est gouverné par son bras droit, son conseiller royal Fouad Ali Al-Himma. Ils sont amis depuis le temps où ils étaient assis ensemble sur les bancs du collège royal à Rabat. La presse appelle parfois Himma « le vice-roi ». Pour avoir accès au souverain il faut passer par lui, même si l’on possède le titre de conseiller royal ou si on préside le gouvernement.
L’un de rares à avoir osé écrire sur les exils volontaires du souverain est le journaliste marocain Ali Anouzla. « Mohamed VI, qui accumule autant de titres royaux, a-t-il le droit de s’absenter si souvent et pendant si longtemps sans même annoncer la date de son voyage et sa durée ? », se demanda-t-il dans un éditorial de Lakome, son journal en ligne, publié le 4 juin 2013, juste à la fin d’un séjour du monarque de cinq semaines en France. Le roi est, en effet, non seulement chef de l’État marocain, mais aussi Commandeur des croyants, commandant en chef des forces armées royales, président du conseil des ministres, du conseil supérieur de la magistrature et du conseil supérieur des oulémas. « L’absentéisme du roi pose à la fois un problème constitutionnel, politique et moral », concluait Anouzla.
Mal lui en a pris de coucher ses réflexions sur papier. Trois mois après, le 17 septembre 2013, Anouzla est arrêté et son journal fermé, officiellement pour y avoir mis un lien qui conduisait à la première vidéo, intégralement consacrée au Maroc, d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Ce document figurait sur le blog « Orilla sur » du quotidien espagnol El País. Anouzla a été inculpé pour « fourniture d’une assistance matérielle » et « incitation aux actes terroristes ». Il est resté cinq semaines en prison, mais son procès n’a toujours pas eu lieu. Le lien menant à la vidéo était un prétexte, selon la presse indépendante. Il lui était surtout reproché d’avoir mis à jour, en août 2013, le rôle calamiteux du Palais royal dans la grâce octroyée par erreur au pédophile espagnol Daniel Galván et, deux mois auparavant, son éditorial sur les longues vacances royales, qui avait eu un certain écho à l’étranger.

Maroc : Le séisme de Mohamed 6 : Il limoge 43 généraux


A l’occasion de l’ouverture de la nouvelle saison parlementaire au Maroc, le Roi Mohamed 6 a parlé de séisme, en faisant allusion aux réformes qui doivent être mises en place.
Et en termes de séisme, il a réussi le sien, en annonçant le limogeage de pas moins de 43 généraux de l’armée, qui occupaient presque tous des postes clés dans l’armée.
Les raisons de ce large mouvement n’ont pas été éventées.

Poll: Donald Trump is under water in Indiana

talked about these Hoosiers on his visits to Indiana. Nate Chute/IndyStar
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President Donald Trump's approval rating is upside down in Indiana, according to a new poll.
Just 41 percent approve of the job Trump is doing as president, compared to 45 percent who disapprove, according to the results of the Old National Bank/Ball State University 2017 Hoosier Survey.
The negative approval rating suggests a significant decline in support for Trump since he won the home state of his vice president, Mike Pence, by a margin of 19 percentage points nearly a year ago.
“These survey results add to the evidence that the president’s approval has slipped a great deal since January,” said Chad Kinsella, a political science professor at the Bowen Center for Public Affairs, which conducts the annual survey.
Other recent polling by Morning Consult showed Trump's approval rating in Indiana fell from plus 22 percentage points in January to plus 5 in September. 
 ”These results from October put his approval underwater in the state, with negative 5 approval," Kinsella said.
But Trump's support among his base remains strong, Kinsella said, with 77 percent approval among Republicans.
That's the group that Indiana Republican Party Chairman Kyle Hupfer focused on in a statement responding to the poll.
"Hoosier Republicans proudly support President Trump and Vice President Pence because of their unwavering commitment to reform our broken tax code and rid us of Obamacare’s stranglehold on our economy all while keeping America and Americans safe," he said. 
But Indiana Democratic Party Chairman John Zody said the poll reflects growing discontent among Hoosiers. 
“Our president likes to make big promises. So far, he hasn’t delivered,” he said. “These polling numbers reflect Hoosiers’ rapidly mounting frustration with the President’s failure to articulate a vision that lifts up working families and his inability to get anything done.” 
The poll surveyed 600 adult Hoosiers. The margin of error was plus or minus 5.3 percentage points.
Call IndyStar reporter Tony Cook at (317) 444-6081. Follow him on Twitter and Facebook.

dimanche 17 septembre 2017

The world as we know it is about to end — again — if you believe this biblical doomsday claim


Sept. 23 is 33 days since the Aug. 21 total solar eclipse, seen here over Grand Teton National Park in Wyoming. Some people believe that is significant. (George Frey/Getty Images)
A few years ago, NASA senior space scientist David Morrison debunked an apocalyptic claim as a hoax.
No, there’s no such thing as a planet called Nibiru, he said. No, it’s not a brown dwarf surrounded by planets, as iterations of the theory suggest. No, it’s not on a collision course toward Earth. And yes, people should “get over it.”
But the theory has been getting renewed attention recently. Added to it is the precise date of the astronomical event leading to Earth’s destruction. And that, according to David Meade, is in six days — Sept. 23, 2017. Unsealed, an evangelical Christian publication, foretells the Rapture in a viral, four-minute YouTube video, complete with special effects and ominous doomsday soundtrack. It’s called “September 23, 2017: You Need to See This.”
Why Sept. 23, 2017?
Meade’s prediction is based largely on verses and numerical codes in the Bible. He’s honed in one number: 33.
“Jesus lived for 33 years. The name Elohim, which is the name of God to the Jews, was mentioned 33 times [in the Bible],” Meade told The Washington Post. “It’s a very biblically significant, numerologically significant number. I’m talking astronomy. I’m talking the Bible … and merging the two.”
And Sept. 23 is 33 days since the Aug. 21 total solar eclipse, which Meade believes is an omen.
 Play Video 1:33
How did people view solar eclipses in the past?
Capital Weather Gang's Angela Fritz takes us back in time to show how mankind has reacted to eclipses over thousands of years. (Claritza Jimenez, Daron Taylor, Angela Fritz/The Washington Post)
He points to the Book of Revelation, which he said describes the image that will appear in the sky on that day, when Nibiru is supposed to rear its ugly head, eventually bringing fire, storms and other types of destruction.
The book describes a woman “clothed with the sun, with the moon under her feet and a crown of twelve stars on her head” who gives birth to a boy who will “rule all the nations with an iron scepter” while she is threatened by a red seven-headed dragon. The woman then grows the wings of an eagle and is swallowed up by the earth.
The belief, as previously described by Gary Ray, a writer for Unsealed, is that the constellation Virgo — representing the woman — will be clothed in sunlight, in a position that is over the moon and under nine stars and three planets. The planet Jupiter, which will have been inside Virgo — in her womb, in Ray’s interpretation — will move out of Virgo, as though she is giving birth.
To make clear, Meade said he’s not saying the world will end Saturday. Instead, he claims, the prophesy in the Book of Revelation will manifest that day, leading to a series of catastrophic events that will happen over the course of weeks.
“The world is not ending, but the world as we know it is ending,” he said, adding later: “A major part of the world will not be the same the beginning of October.”
Meade’s prediction has been dismissed as a hoax not only by NASA scientists, but also by people of faith.
Ed Stetzer, a pastor and executive director of Wheaton College’s Billy Graham Center, first took issue with how Meade is described in some media articles.
“There’s no such thing as a Christian numerologist,” he told The Post. “You basically got a made-up expert in a made-up field talking about a made-up event. … It sort of justifies that there’s a special secret number codes in the Bible that nobody believes.”
Meade said he never referred to himself as a Christian numerologist. He’s a researcher, he said, and he studied astronomy at a university in Kentucky, though he declined to say which one, citing safety reasons. His website says he worked in forensic investigations and spent 10 years working for Fortune 1000 companies. He’s also written books. The most recent one is called “Planet X — The 2017 Arrival.”
Stetzer said that while numbers do have significance in the Bible, they shouldn’t be used to make sweeping predictions about planetary motions and the end of Earth.
“Whenever someone tells you they have found a secret number code in the Bible, end the conversation,” he wrote in an article published Friday in Christianity Today. “Everything else he or she says can be discounted.”
That is not to say that Christians don’t believe in the Bible’s prophesies, Stetzer said, but baseless theories that are repeated and trivialized embarrass people of faith.
“We do believe some odd things,” he said. “That Jesus is coming back, that he will set things right in the world, and no one knows the day or the hour.”
The doomsday date was initially predicted to be in May 2003, according to NASA. Then it was moved to Dec. 21, 2012, the date that the Mayan calendar, as some believed, marked the apocalypse.
Morrison, the NASA scientist, has given simple explanations debunking the claim that a massive planet is on course to destroy Earth. If Nibiru is, indeed, as close as conspiracy theorists believe to striking Earth, astronomers, and anyone really, would’ve already seen it.
“It would be bright. It would be easily visible to the naked eye. If it were up there, you could see it. All of us could see it. … If Nibiru were real and it were a planet with a substantial mass, then it would already be perturbing the orbits of Mars and Earth. We would see changes in those orbits due to this rogue object coming in to the intersolar system,” Morrison said in a video.
Doomsday believers also say that Nibiru is on a 3,600-year orbit. That means it had already come through the solar system in the past, which means we should be looking at an entirely different solar system today, Morrison said.
“Its gravity would’ve messed up the orbits of the inner planets, the Earth, Venus, Mars, probably would’ve stripped the moon away completely,” he said. “Instead, in the intersolar system, we see planets with stable orbits. We see the moon going around the Earth.”
And if Nibiru is not a planet and is, in fact, a brown dwarf, as some claims suggest — again, we would’ve already seen it.
“Everything I’ve said would be worse with a massive object like a brown dwarf,” Morrison said. “That would’ve been tracked by astronomers for a decade or more, and it would already have really affected planetary objects.”
Some call Nibiru “Planet X,” as Meade did in the title of his book. Morrison said that’s a name astronomers give to planets or possible objects that have not been found. For example, when space scientists were searching for a planet beyond Neptune, it was called Planet X. And once it was found, it became Pluto.
Stetzer, the pastor, encouraged Christians to be critical, especially in an information era marred with fake news stories.
“It’s simply fake news that a lot of Christians believe the world will end on September 23,” Stetzer wrote. “Yet, it is still a reminder that we need to think critically about all the news.”
He took issue with a Fox News story with a headline that appears to give credence to the doomsday theory — and was published in the Science section under the label “Planets.”
“Every time end-of-the-world predictions resurface in the media, it is important that we ask ourselves, Is this helpful?’ ” Stetzer wrote. “Is peddling these falsehoods a good way to contribute to meaningful, helpful discussions about the end of times?”

Julie Zauzmer contributed to this story.